samedi 5 juillet 2008

Lettre d'information

Lettre no 6 2008
Lausanne, le 1er  juillet 2008
Bonjour,
Trois nouveaux articles ont été mis en ligne sur L'art en jeu depuis ma dernière lettre.
Le premier, consacré à l'exposition Fernand Léger à la Fondation Beyeler à Riehen jusqu'au 7 septembre. Une présentation qui dépoussière l'artiste en le mettant en relation avec des artistes américains de la génération suivante.
Le deuxième est consacrée au peintre et graveur vaudois Pietro Sarto connu pour l'atelier de gravure qu'il a développé à Saint-Prex, mais aussi pour ses peintures de paysages et de natures mortes, on les découvre au musée de Payerne jusqu'au 14 septembre.
L'exposition Balthus proposée par la Fondation Gianadda met l'accent sur les oeuvres des années 1930 elle invite à la réflexion et fait ressortir la spécificité des quêtes de cet artiste jusqu'au 23 novembre.
Par ailleurs l'offre estivale en Suisse romande est tout à fait alléchante Théophile Robert à Neuchâtel, Jean Crotti à Fribourg, les amateurs de peinture devraient être comblés et j'y reviendrai bientôt sur l'art en jeu. Restez à l'affût en visitant ma page d'accueil. Je vous rappelle également que vous pouvez composer votre programme en utilisant les liens de l'agenda.
A bientôt sur l'art en jeu. Bonne visites et bonnes lectures.

mercredi 28 mai 2008

Expositions à Paris

Lausanne, le 29 mai 2008
Bonjour, 
Voici plusieurs articles nouveaux à signaler sur www.art-en-jeu.ch
Le premier est consacré à Paul Klee, au centre Paul Klee à Berne. (A signaler que cette institution sera ouverte sans interruption du 31 mai au 4 juin).
Et puis un séjour à Paris ramène une moisson de visions dont vous trouverez le résumé sur la page d'accueil.
Je consacre un article à l'impressionnante rétrospective Lovis Corinth au musée d'Orsay.
Un autre à Traces du sacré à Beaubourg. 
Mes remarques sur l'exposition Figuration narrative, viennent compléter la page que j'ai déjà consacrée à deux exposiitions un peu similaires: Europop à Zurich et Modern Life à Londres.
J'ai également pu compléter ma page Sophie Calle, après la visite de l'excellente exposition proposée à la Bnf.
Enfin un autre familier de ces pages Olivier Py nous propose une superbe mise en scène de l'Orestie, la trilogie d'Eschyle à l'Odéon.
Et il y a encore toutes les expositions dont je ne vous parlerai pas, mais vous pouvez consulter l'agenda.
Bonnes lectures et bonnes visites. Merci de passer un moment sur L'art en jeu.

jeudi 1 mai 2008

lettre d'information no 4 2008

A la veille de deux week ends prolongés je vous rappelle que vous pouvez consulter l'agenda de l'art en jeu pour planifier vos visites d'expositions.
Sur la page d'accueil je fais le point sur les dernières expositions en cours et ma visite la plus récente a été à Bâle.
Vous trouverez un article consacré à l'exposition Andrea Zittel au Schaulager, une Californienne qui franchit allégrement les limites entre art décoratif et grand art en développant des propositions destinées à améliorer le quotidien de chacun.

Si vous vous intéressez à la vidéo, il ne vous reste que quelques jours jusqu'au 4 mai pour aller voir l'exposition consacrée à la vidéo suisse des années 1970 - 1980 par le musée des beaux-arts de Lucerne. A défaut vous pouvez lire mon article.
C'est tout pour aujourd'hui. Bonne lecture et bonnes visites. A bientôt sur www.art-en-jeu.ch

dimanche 20 avril 2008

Visions du réel

Visions du réel à Nyon. Une offre alléchante et une plongée dans l’inconnu, difficile de choisir en effet et de se décider. En plus il y a une incertitude les salles sont parfois pleines, il faut alors changer de plan en catastrophe et attendre une autre séance. Cet après-midi, j’ai découvert le sort étonnant de Gibellina une ville sicilienne ravagée par un tremblement de terre en 1968. Le documentaire du cinéaste autrichien Joerg Burger sur la nouvelle Gibellina est passionnant. Il montre la désolation d’une ville nouvelle que l’on a voulu animer par des sculptures contemporaines, une ville d’art qui devait attirer le public de partout. Un échec monumental dans une localité qui se dépeuple. Alors que la ville détruite à 18km a été coulée dans le béton de 1985 à 1989 par l’intervention de l’artiste Alberto Burri (1915 – 1995) une terrible réalisation de land art intitulée Grande Creto. Le film questionne par son témoignage les utopies du XXe siècle et se révèle une critique dévastatrice de la sculpture contemporaine conçue comme mobilier urbain.

dimanche 13 avril 2008

Contrastes lausannois

Aperti: En parcourant la ville d’Est en Ouest du Nord au Sud et vice versa pour visiter les ateliers d'artistes nichés dans des lieux pas trop coûteux, une question me vient à l’esprit : quoi qu’on ait pu en dire Lausanne n’est-elle pas une belle ville ? avec de jolies surprises, de superbes échappées bien distribuées, des parcs, une variété typologique des édifices, des espaces suffisants entre les bâtiments. Finalement de nombreux atouts, alors que chaque quartier réserve son charme et ses surprises ! On nous a rebattu les oreilles avec la phrase « une ville qui a mal tourné », mais n’est-ce pas une sottise ? Avec l’avantage que cette ritournelle a peut-être chassé les casse-pieds et qu’on y croise dorénavant des gens plutôt souriants et sympathiques !

Lausanne, le portail de la cathédrale



Dans un passage sous route



Les perroquets du parc Mon Repos

mardi 8 avril 2008

Lettre d'information no 3 2008

Lettre no 3 2008

Lausanne, le 8 avril 2008

Bonjour et bienvenue sur L'art en jeu ou du moins la lettre d'information de ce site qui devrait vous inciter à le parcourir.

La page d'accueil vous informe sur les expositions en cours en Suisse et à l'étranger et vous pouvez compléter en consultant l'agenda.
http://www.art-en-jeu.ch/agenda/agenda.html

Deux nouveaux articles à signaler:
Le premier est consacré à l'exposition Comme des bêtes au Musée cantonal des beaux-arts à Lausanne

http://www.art-en-jeu.ch/expositions/exposcollectives/animaux.html

et le second à l'exposition Hodler une vision symboliste proposée par le musée des beaux-arts de Berne.

http://www.art-en-jeu.ch/expositions/hodler.html

A relever également que du 18 au 23 avril on retrouvera avec plaisir Visions du réel à Nyon.

samedi 29 mars 2008

Montée au Vuipay en raquettes




Décidément l'hiver n'a pas dit son dernier mot! c'est la troisième fois que je monte à l'excellente buvette du Vuipay cette saison et c'est aujourd'hui qu'il y a le plus de neige. Ils fermeront demain jusqu'à l'été prochain.

samedi 22 mars 2008

Premier jour du printemps dans les hauts de Lausanne!



Ce n'est pas exceptionnel! noté du 11 au 15 mars 2006: 30 cm. de neige, ski de fond. 16 - 17 avril 2004, très fortes chutes de neige....

mardi 18 mars 2008

Max & Co

17 03 08
Max & Co
Il y a de Charly et la chocolaterie et de Chicken Run dans ce long métrage d’animation réalisé par Samuel et Frédéric Guillaume. Le contexte est fribourgeois et l’on reconnaît le funiculaire, les escaliers qui lient la ville basse à la ville haute, les bistrots. Quant à la silhouette de la collégiale dominant une petite ville qui évoque plutôt Romont, elle devient une usine-forteresse, laboratoire de recherche et résidence de luxe d’un industriel playboy. Le départ est calme avec la mise en place des personnages dans un contexte de foire campagnarde ou de fête foraine. Des figures touchantes qui prennent peu à peu le spectateur vont s’affirmer, puis l’histoire s’accélère et vire au fantastique avec un vrai suspense. La musique de Bruno Coulais (Les Choristes) est excellente, elle occupe une place considérable dans ce film qui passe très bien.

jeudi 6 mars 2008

Shostakovitch

5 03 08 J’ai acheté il y a quelques mois une intégrale des symphonies de Shostakovitch. Un compositeur dont je n’ai pas de disques à part un quintettte avec piano, par contre je l’entends assez souvent à la radio ou au concert. Je n’aime pas trop ces gros coffrets avec une intégrale, d’un autre côté lorsque l’on ne connaît pas l’œuvre, ils permettent de l’apprivoiser progressivement. J’ai vu l’opéra de Lady Macbeth de Minsk l’année passée à Genève: impressionnant! et j’ai vu un ballet qui m’a beaucoup plu à Righa, musicalement proche de la quatrième symphonie. En ce moment j’écoute la sixième symphonie qui est très plaisante et contrastée la première partie offre un espace souple, élégiaque, contemplatif. L’alternance dans l’usage des bois, des cuivres et des cordes est toujours époustouflant chez Shostakovitch. Le deuxième mouvement joue sur le contraste entre le piccolo et les cordes alors que la fin tourbillonnante fait penser à une musique de cirque avec des échos de jazz.

A propos d'apprivoiser, c'est intéressant de faire un tour sur youtube on trouve de nombreux documents musicaux, par petits fragments certes, mais très intéressants.

lundi 21 janvier 2008

Centenaire de Max Bill

J'ai visité la double exposition Max Bill à Winterthour au musée des beaux-arts et au musée des arts décoratifs. Max Bill (1908 – 1994) est une personnalité aux multiples facettes qui a abordé tous les domaines de la création artistique et architecturale en poursuivant pourtant toujours les mêmes préoccupations. Son œuvre pictural notamment reste déconcertant, car on ne trouve pas ce que l’on rencontre dans une rétrospective d’un autre artiste, fût-il abstrait: Le cheminement d’une expression personnelle. Tant il explore à chaque fois de nouvelles possibilités, de nouvelles combinaisons. Il affirme ainsi un immense liberté et une énergie extraordinaire qui se renouvellent constamment. En plus du catalogue de l’exposition un recueil des textes de l’artiste est publié par son fils à cette occasion.

Il est bon d’y plonger quelques instants on s’aperçoit que les réflexions de Bill allaient à l’encontre de certaines conceptions du design. (max bill funktion und funktionalismus schriften 1945 – 1988 benteli, 2008). Par exemple p. 161 un exposé en français tenu au congrès d’esthétique industrielle en 1963, intitulé « de la camelote qui coûte cher » « …c’est l’homme, je ne cesserai de le répéter, c’est le consommateur que nos efforts doivent servir, c’est à lui que nous devons penser chaque fois que nous créons un objet, quel qu’il soit. Si telle est sa fonction dans la société, le « gestalter » est donc responsable non seulement envers le client, c’est-à-dire l’industrie (le producteur), mais aussi, et surtout envers l’homme (le consommateur). Il n’est certes pas inutile de le rappeler de temps à autres, car il est compréhensible, il est même tout à fait naturel que là où la galette sourit, la morale baisse le nez….j’estime en effet complètement gratuit d’inventer chaque année une nouvelle mode, un nouveau styling, pour le seul plaisir d’enrichir les « waste makers ». Je me sens responsable envers la société et chaque être humain qui la compose, et m’interdis en conséquence de les exploiter en leur offrant de objets mal faits, éphémères – autant dire de la camelote qui coûte cher…. ». Deux expositions qui méritent d’être vues et si vous voulez en savoir plus vous trouverez un article sur mon site : www.art-en-jeu.ch !