Lettre d'information

http://www.art-en-jeu.ch/

Lausanne, le 21 décembre 2007

Bonjour!
Nous voici arrivés à la dernière lettre de l'art en jeu pour 2007, la treizième 31 articles ont été consacrés à la présentation d'expositions en plus des informations dans la chronique. Vous trouverez une synthèse des expositions en cours sur la page d'accueil.
http://www.art-en-jeu.ch/
Je vous conseille d'utiliser les liens vers les musées proposés dans l'agenda pour vérifier les dates et les heures d'ouverture.
http://www.art-en-jeu.ch/agenda/agenda.html

Je vous signale également qu'un nouvel article consacré à l'exposition Albert Chavaz à la Fondation Gianadda à Martigny, a été mis en ligne.
http://www.art-en-jeu.ch/expositions/albertchavaz.html

Enfin comme cadeau de Noël, je vous fais un résumé très partiel ici-même des principales expositions à voir en Suisse, l'offre est vraiment alléchante et si vous avez pris du retard, il vous faudra plus d'une carte journalière pour tout voir!

Suivant l'ordre alphabétique commençons par Bâle:
Au musée des beaux-arts: Andreas Gursky jusqu'au 24 février,
à la Fondation Beyeler, l'autre collection, hommage à Hildy et Ernst Beyeler jusqu'au 6 janvier 2008 et au Musée Tinguely, Max Ernst. Im Garten der Nymphe Ancolie jusqu'au 27 janvier

A Berne: Zentrum Paul Klee, Ad Parnassum jusqu'au 18 mai 2008 et Paul Klee - Überall Theater jusqu'au 6 janvier 2008.
Au Musée des Beaux-Arts: Horn Please. La narration dans l'art contemporain indien jusqu'au 6 janvier; enfin au Kornhausforum: Michael von Graffenried jusqu'au 13 janvier.

A Genève: le Musée Rath propose: Entre politique et dévotion Philippe de Champaigne (1602 - 1674) jusqu'au 13 janvier 2008; le Cabinet des estampes, Minotaure. La revue d'Albert Skira (1933 - 1939) jusqu'au 30 mars 2008 et le Mamco, Rollywholyover, troisième épisode: Alain Bublex, Victor Burgin, Robert Morris jusqu'au 27 janvier.

Finissons par Zurich: au Kunsthaus, Daumier. Dessins (et lithographies) jusqu'au 24 février
et Félix Vallotton idylle au bord du gouffre jusqu'au 13 janvier 2008.
Au Helmhaus, Welt-Bilder 2. Istvan Balogh, Laurence Bonvin, Olafur Eliasson, Candida Höfer, Vera Lutter, Claudio Moser, Guadalupe Ruiz, Sada Tangara jusqu'au 27 janvier.
et à la Kunsthalle Kai Althoff. Ich meine es auf jeden Fall schlecht mit Ihnen jusqu'au 13 janvier.

Je ne suis pas allé à Lyon, mais la Biennale est à voir jusqu'au 31 décembre.

Merci pour vos visites. Bonnes fêtes de Noël et à l'année prochaine sur l'art en jeu.
Patrick Schaefer

Agenda culturel et durée sur le web

Le journal Le Temps et la TSR s'associent pour éditer un agenda culturel sur internet intitulé: Sortir.ch.
Il y a de la révolution dans l'air! En effet il semble que ces médias prennent en compte dorénavant la dimension temps- durée qu'implique internet. Pendant longtemps les médias écrits ont fantasmé sur la valeur financière de leurs archives et le potentiel économique qu'elles représentaient. Il semble que l'on assiste ici pour l'instant à un renoncement à cette approche de valorisation économique d'un patrimoine au profit d'une mise à disposition libre des articles publiés.
L'agenda est divisé en cinq sections: cinéma, musique, spectacles, expositions, enfants. Il repose manifestement sur des bases de données lourdes et veut montrer ce qui est à disposition du public le jour de la consultation, mais il permet aussi un retour en arrière en consultant des articles publiés ou des extraits du téléjournal sur les événements qui intéressent l'internaute. Je dis "lourde" parce que chez moi le chargement des articles est "lent" (c'est relatif par rapport à la patience du surfeur moyen qui veut tout tout de suite!) et que les extraits tv ne fonctionnent pas bien pour l'instant.
Mais je pense que si ces défauts disparaissent et ne sont pas liés à une conception trop complexe, on est devant une évolution très importante qui associe l'information de type agenda (ce que font la plupart des sites culturels en diffusant parfois en plus des communiqués de presse) et les développements plus poussés publiés dans des articles ou des reportages. (Ce que je fais sur ce site par exemple avec de modestes moyens depuis que je l'ai créé)en 2001. Ce dernier a la particularité de reposer sur le self-service au niveau de l'agenda, en invitant les visiteurs à cliquer sur les liens des institutions pour s'informer exactement. Ce qui coûte évidemment beaucoup moins cher qu'une base de données très complexe.

Riga

Maison de Mikail Eisenstein. Pour voir d'autres photos allez sur mon site;-)

Opéra

Vu Ariodante de Haendel à l’opéra de Genève: 3 actes, 3 heures de bel canto. Avec notamment Patricia Petibon et Joyce Di Donato sous la direction de Kenneth Montgomery, mise en scène de Pierre Strosser, une production formidable.
Une mise en condition dans le premier acte avec les premiers développements de l’intrigue: alors que tout semble baigner dans le bonheur, le grain de malheur est pourtant lancé. Puis le deuxième acte marqué par les ténèbres, l’emprise totale du mal, le triomphe du chevalier noir qui parvient à ses fins en semant un désespoir absolu. On pense immédiatement au dernier acte de Tristan et Iseult de Wagner, mais ici c’est la partie médiane qui va chercher cette expression d’abandon total aux forces du mal. Le troisième acte va tout remettre en place avec le triomphe du bonheur, la mort du chevalier noir et l’union des couples amoureux. On sait que Haendel est plutôt un compositeur pétulant, joyeux, mais ici on constate qu'il exprime également la tristesse, le désespoir même d'une manière saisissante.

Andreas Gursky

Les créations photographiques d’Andreas Gursky s’inscrivent dans ma mémoire. A priori j’ai des réserves face au point de vue omniscient, omnipotent adopté par l’artiste. Par ailleurs ses travaux exercent une réelle fascination et je suis étonné de constater comment ils demeurent inscrits dans ma mémoire beaucoup plus que d’autres photos que j’ai tendance à oublier très vite. L’exposition présentée actuellement au musée des beaux-arts de Bâle jusqu’au 24 février 2008 présente des lieux très diffférents répartis à travers le monde. Gursky allie observation, mise en évidence d’une activité d’un endroit de la planète extérieur ou intérieur et création. Recréation car on est évidemment loin d’une prise de vue instantanée dans ces onstructions très élaborées. Après une semaine je suis capable de me rappeler précisément de chacun des 24 tirages proposés dans l’exposition. Qu’il s’agisse des îles artificielles à Dubay, d’une vision incroyable de l’activité sur un circuit de formule 1, d’un champ d’asperges, des verrières d’une cathédrale, d’îlots invitant à des vacances de rêve ou encore d’une course de ski de fond en Engadine. Vous trouverez un article sur Gursky sur mon site www.art-en-jeu.ch.

Lettre d'information

Ce petit mot pour vous signaler que deux nouveaux articles ont été mis en ligne sur art-en-jeu.ch
Le premier est consacré à l'exposition Andreas Gursky proposée par le musée des beaux-arts de Bâle. 
Si l'on visite cette institution ne pas manquer également l'exposition Otto Meyer-Amden - Oskar Schlemmer qui offre une très belle présentation de travaux essentiellement graphiques des deux artistes.
Le second rend compte de l'exposition Max Ernst proposée par le musée Tinguely.
Enfin pour rester à jour sur l'actualité artistique ne manquez pas de visiter la page d'accueil et l'agenda.
Merci pour vos visites et bonne lecture.

Romans

Toujours soucieux de libérer des espaces dans ma bibliothèque (cf la note du 7 août!) j’ai pris un jour un livre de poche un peu criard de couleur bleue et dorée dans le rayon consacré à la lettre B. Après avoir parcouru quelques pages je suis convancu que je ne l’ai jamais lu ou alors que j’ai totalement oublié cette histoire. Peut-être l’avais-je acheté après avoir lu un article, en repoussant la lecture à de prochaines vacances, puis oublié mon intention? Quoi qu’il en soit j’ai lu maintenant A blue Afternoon de William Boyd avec beaucoup d’intérêt. C’est l’histoire d’une passion aux Philippines au début du XXe siècle, la vie d’un hôpital, la colonisation des Philippines par les Etats-Unis, la vie de la colonie américaine à Manille ou encore la passion pour une aviation en train de naître, enfin une trame policière avec une suite de meurtres mystérieux ! J’ai eu l’impression que ce roman est inspiré par Amok de Stefan Zweig mais contrairement à Zweig qui est très concis et se limite à la description des passions et à leurs effets, il y a ici beaucoup d’éléments secondaires rendus intéressants par la construction romanesque de Boyd

Ayant apprécié ce roman, un coup d’œil sur internet m’apprend que Boyd (il a un site bien sûr: http://www.williamboyd.co.uk/) a publié un nouveau roman en 2006 Restless qui a été très bien reçu. Effectivement c’est un brillant roman d’espionnage qui expose deux moments différents de façon simultanée. Un récit se déroule en 1976 et un autre entre 1939 et 1941 traite de ces 3 longues années où les Etats-Unis refusèrent d’entrer en guerre contre l’Allemagne. Il montre les efforts des services secrets britanniques pour infléchir l’opinion américaine par des opérations de désinformation. Finalement l’attaque japonaise sur Pearl Harbour rendit ces travaux superflus et l’on n’en parla plus. La thématique est passionnante et le récit haletant à souhait.

Dessiner, copier

Londres 13 10 07

En visitant des expositions à Londres j’ai constaté qu’il y avait énormément de classes de jeunes armés de blocs à dessins qui dessinaient. Que ce soit à la Tate Modern dans les salles consacrées à la collection ou au parc de Kew Gardens pour l’exposition des sculptures monumentales d’Henry Moore. C’est certainement une manière sympathique d’entrer en contact avec les œuvres. Il me semble que cette pratique est tout à fait inconnue chez nous ! Si vous voulez en savoir plus sur les expositions en cours à Londres ne manquez pas d’aller visiter mon site www.art-en-jeu.ch.

Violence

Depuis son premier film Angel réalisé en 1982, sorti en 1983 Neil Jordan associe dans ses films un univers visuel et poétique nocturne, glauque, illuminé par des rencontres humaines d’une complicité merveilleuse, totale. La plus grande partie de ses films a été consacrée à la guerre en Irlande. Avec A vif (The Brave One) le voici à New York, on retrouve la maestria visuelle qui le caractérise en particulier dans le générique du début et à la fin du film. On retrouve aussi les rencontres lumineuses, mais il s’agit par ailleurs d’un thriller dont l’intensité rappelle presque Le silence des agneaux et qui évoque également Taxi Driver. Après une agression qui entraîne la mort de son fiancé et la met 3 semaines dans le coma, Erika se réveille pour devenir elle-même une tueuse justicière, implacable. Cette problématique avait déjà été traitée dans Angel d’ailleurs et l’idée de la traque que rien ne peut arrêter se retrouve dans les films de Jordan. Il me semble que le côté polar et thriller submerge l’univers poétique et polysémique, très doux dans le regard qu'il jette sur les gens, du cinéaste et cette production très violente me laisse perplexe.

Klee et le théatre

Danseur, clown au lit, des masques dessinés, peints et des marionnettes réelles, fascinantes. Près de 200 œuvres ont été réunies au Centre Paul Klee à Berne autour du thème Klee et le théâtre. A voir jusqu’au 6 janvier 2008 et vous en saurez plus en visitant mon site art-en-jeu.ch.

Macbeth. théatre 2.21

Connaissez-vous le théâtre 2.21 à Lausanne ? il se trouve dans le quartier du Vallon tout près du Tunnel. Cette petite salle commence la saison par un grand coup avec Macbeth de Shakespeare mis en scène et traduit par Joëlle Richard avec Michel Voïta et Ariane Moret dans les rôles titres. Un très belle représentation, sobre, resserrée qui fait ressortir les hallucinations, les visions du couple criminel, l'humanité et la richesse de la langue de Shakespeare (comme c'est en Français, il n'est pas désagréable de tout comprendre). Les acteurs sont excellents et c’est un beau moment de théâtre.

Un trek à la pointe du crayon

L'artiste Philippe Fretz s'est lancé dans une performance peu commune. Du 13 au 23 septembre il squatte l'espace d'exposition art en île à Genève et dessine le trajet d'un retour à la maison, dans les Préalpes où il est né. On peut suivre ces péripéties sur un blog.
http://commeunlieu.hautetfort.com

Vagabonder et commenter

Laisser mon esprit vagabonder, me laisser interpeller, puis conserver une trace, faire un commentaire. Evolue-t-on du statut de passant à celui qui rencontre ou qui rend compte ou encore qui se rend compte, qui réalise. Paradoxalement, il me semble que dans un trek qui implique un engagement personnel plus grand, l’effort physique, la relative prise de risque, la nécessité d’assurer le bon déroulement de la marche diminue peut-être la disponibilité, la capacité d’observer, de se laisser interpeller, c'est sans doute emblématique d'autres situations.

bien? pas bien?

J'ai vu le film de Cristian Mungiu (né en 1968) 4 mois, 3 semaines et 2 jours qui a reçu la Palme d’or 2007 . La projection dure 2 heures sans entracte. C’est l’histoire d’un avortement dans la Roumanie de Ceaucescu. Et rien d'autre; le cinéaste respecte une unité de sujet, l'avortement, de temps (moins de 24h.) et de lieu une ville avec 4 sites: une maison d'étudiants, les rues sordides de la ville de jour et de nuit, l'appartement des parents de l'ami de l'une des filles et un hôtel. Sur le moment je ne l'ai pas aimé du tout et j'étais vraiment content de sortir de la salle. Maintenant j'y réfléchis, j'ai recherché des articles et des entretiens sur le net. C'est un film qui table sur un impact maximal des images, avec une reconstitution très soignée et particulièrement glauque des sites filmés. Malgré cette précision dans l'évocation d'un contexte, il aborde une problématique très générale et qui ne se limite pas à la Roumanie en 1987 autour de la question de l'avortement. Au fait, est-ce un film contre l'avortement? peut-être...

Laideur

Laideur. Si l’on parcourt la France d’Est en Ouest ou du Nord au Sud en voiture ; on passe inévitablement par des rocades qui entourent les villes, grandes, moyennes et même parfois assez petites. Ces rocades sont enrichies de zones commerciales et industrielles toujours structurées selon les mêmes plans avec les mêmes prestateurs de service: supermarchés, jardinage, bricolage, mal-bouffe, chaînes hôtelières et sommet du blues ! j’ai même vu un funérarium dans l’un d’elle. Où que l’on soit, elles sont d’une laideur et d’une uniformité absolument stupéfiante ! Partout la même désolation fourmillante, rationnelle, pragmatique à la disposition des routiers de la vie.

Interactif

Olaf Breuning est un artiste suisse né en 1970 qui s'inscrit dans la tradition d'une veine assez délirante. Il fait l'objet d'une exposition au Migrosmuseum à Zurich. Il dispose aussi bien sûr d'un site. Mais là surprise, il ne s'agit que d'une page d'accueil, ensuite le visiteur doit travailler et renoncer aux facilités de l'interactivité. http://www.olafbreuning.com/

Balade dominicale

Le Creux du Van après la montée des 14 virages!

Lucerne et Zurich

Je me suis fixé un programme dense pour cette journée de samedi, enfin ensoleillée. En effet de nouvelles expositions ont ouvert leurs portes à Zurich et je voulais y aller. D'autre part j’ai lu que le musée des beaux-arts de Lucerne qui a souvent de bonnes idées propose une exposition Bacon- Picasso. Si vous voulez en savoir plus sur ces expositions ne manquez pas d’aller visiter mon site www.art-en-jeu.ch.
Je passe donc par Lucerne pour aller à Zurich. Je jette un coup d’œil au programme du festival de musique et je constate qu’il y a aussi des concerts en journée surtout pendant le week end. Ce matin il y avait le choix entre une répétition d’œuvres de Ligeti par de jeunes chefs dirigés par Pierre Boulez et un concert à la Lukas Kirche. Je choisis ce dernier. La Lukas Kirche est une grande église protestante moderne à quelques pas de la gare. Le programme proposé par 12 chanteurs a capella de Heidelberg est consacré à la musique du XXe siècle à l’exception de deux motets de Gesualdo. Pour commencer Olivier Messiaen et Claude Vivier, puis Peter Eötvös compositeur invité pour ce festival. Je dois dire que j’ai été scotché sur mon banc par ce concert superbe!

Imagination et description

Pourquoi faire appel à l'imagination quel est le rapport entre le mode de l'imaginaire et celui de la description? Comment se nourrissent-ils mutuellement? Leur relation est-elle du même type que celle qui existe entre la connaissance, le savoir et l'invention ou la création? La connaissance est-elle du domaine de la description, alors que l'invention, la création relèvereaient de l'imagination? En posant la question on voit bien que la réponse est positive et permet d'établir des ponts entre par ex. les domaines artistiques réputés être du domaine de la création, de l'imagination et le domaine scientifique qui relèverait du savoir. Or le savoir est indissociable de l'imaginaire et vice-versa. On peut considérer l'oeuvre d'art: le roman, la peinture, le film par exemple comme moyen de transmission d'un savoir.

Reporter ou flaneur

Documenter des idées, des moments, des excursions, des voyages, c'est à cela que le blog nous invite. Il pousse ainsi à mettre de l'ordre dans les expériences, à les hiérarchiser en somme pour choisir ce que l'on va raconter! Rendre compte, inventorier, afin de conserver un souvenir, mais il y a aussi quelque chose de comptable dans cette démarche. Un artisan, un entrepreneur par exemple doit tenir le journal des heures employées à telle tâche s’il veut facturer son travail, ces chroniques ont quelque chose d’un journal comptable en somme, elles dressent un bilan. Bon elles sont surtout une aide à la mémoire qui permet de garder une chronologie des actions engagées, des moments passés. Il est vrai que sinon ils s’effacent compètement ou risquent de devenir des souvenirs très partiels et inexacts.

Subjectivités exacerbées

L’artiste recherche, définit un espace adéquat pour exposer. Il y a des attentes, des idées que les gens se font et des déceptions. Ces constructions individuelles d’attentes aboutissent à des schémas d’acception et de refus, ils permettent d'affirmer une identité et définissent des affinités et des exclusions. L’exacerbation est d’autant plus intense que le public ou le succès financier sont faibles, car le succès est en somme le seul facteur d’apaisement potentiel.

cinéma et vidéo

Au niveau de la réception et de la critique il existe une séparation très nette entre le cinéma et les arts plastiques. Par contre au niveau de la production les passages, les collaborations, les associations sont très nombreux, mais sans doute pas toujours mis en évidence ! Je pense à ceci après avoir regardé le film Snow White de Samir (sorti en 2005). Samir est précisément l’exemple des passages entre les deux domaines. Il utilise d’ailleurs de nombreuses techniques de vidéo dans le film.

Convictions artistiques

Les convictions artistiques : rien de plus assuré qu’une conviction artistique. Rares sont ceux qui laissent une place au relativisme. Rares sont ceux aussi qui croient à l’évolution d’une perception, d’un goût. La nature des refus et des enthousiasmes sont profondément subjectifs à tout âge. Ce qui est étonnant c’est de toujours voir répéter les mêmes arguments, les mêmes préjugés, poncifs !

Piano St-Légier

Chaque année pendant une semaine au mois d'août, des concerts sont proposés dans l'église de St-Légier La Chiésaz. Chaque soirée mériterait que l'on s'y rende, j'essaie d'y aller au moins une fois par année, car j'aprrécie la programmation toujours intéressante et originale. Ce soir une association entre Beethoven, Stravinsky et Smetana qui produit une soirée très enlevée. Evidemment il y a un site et les concerts sont proposés jusqu'au 25 août.
http://sipiano.com/

Le Suchet

Le grand cône chauve du Suchet domine la plaine de l'Orbe. En suivant la route du col de l'Aiguillon on arrive à une quarantaine de minutes du sommet. La montée est assez rude de 1350 mètres à 1588m. dans la forêt. On peut aussi monter depuis Rances par la Mathoule et arriver en voiture à quelques minutes du sommet. La vue est vraiment unique sur les Alpes, les lacs et les rochers des Aiguilles de Baumes.

Institutions et fondations

Il fut un temps, disons pour simplifier au 19e siècle, où l’on créa des institutions culturelles étroitement liées à la constitution des états, en Suisse, les cantons. L’existence d’un état implique en principe l’existence d’archives et d’une bibliothèque, également de musées. Pour ces derniers et surtout dans le domaine artistique il y a toujours eu une certaine hésitation pour savoir s’ils relevaient d’une initiative de l’état ou du privé. En Suisse allemande en particulier on a souvent préféré laisser l’initiative aux sociétés des beaux-arts qui émanaient d’initiatives privées réunissant artistes et personnes intéressées par l’art. Il y a eu des périodes où l’état devenait plus présent et d’autres où les privés étaient plus actifs. Actuellement on est dans une phase très privée avec la multiplication des fondations. Celles-ci relèvent d’une volonté d’institutionnaliser des activités privées. Elles sont parfois confrontées à la contradiction entre la disparition inévitable de celui qui les a créées et leur a donné une orientation qui reflète une personnalité par définition mortelle et la volonté de perpétuer quelque chose. Ces réflexions sont ravivées par la visite récente de l’exposition de la Fondation Beyeler qui rend hommage au couple de galeristes en associant la collection qu’ils ont constituée à des œuvres qui ont été vendues dans leur galerie. Le résultat est un panorama stupéfiant de l’art moderne.
Vous trouverez un article sur cette exposition sur mon site
http://www.art-en-jeu.ch/
Cette force d’une personnalité et les contradictions qu’elle implique est rendue sensible dans ce cas par l’exposition qui rivalise avec ou même dépasse tout ce qu’un musée pourrait présenter et la présentation à l’étage inférieur d’une collection de photographies d’arbres dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’est pas du même niveau que celle de l’étage principal. Par contre elle exprime l’engagement des Beyeler en faveur de la nature et de la protection des forêts. Elle est intéressante parce qu’elle montre qu’il y a quelque chose du militant dans l’engagement artistique de Beyeler, bien qu’aujourd’hui on soit avant tout impressionné par la célébrité des artistes, leur caractère institutionnel et la valeur astronomique des œuvres réunies.

Kunsthaus Baselland

A Bâle il n'y a pas seulement Bâle ville, mais aussi Bâle campagne! On prend le tram 14 jusqu'au stade Saint-Jacques, on traverse la Birse et voilà on y est. Sur la gauche une usine désaffectée propose de vastes espaces d'exposition aux artistes depuis une dizaine d'années. Actuellement trois expositions dont celle de Renate Buser qui réalise des photographies d'architecture très intéressantes.

Texte et livre

Quel est le statut du livre pour un artiste? Quelles sont les relations entre divers types de publication: texte, livre, catalogue?
Qu'en est-il des textes en ligne?

Jeux de jardin

Envie d'aller visiter le festival des jardins de Chaumont sur Loire. Le thème cette année est Mobiles jusqu'au 14 octobre. Voici l'adresse du site
http://www.chaumont-jardins.com

Fruits crus, fruits cuits

Tarte aux abricots, tarte aux pruneaux... les fruits cuits associés à la pâte sont plus savoureux que les fruits crus à mon goût. D'ailleurs tous les fruits ont un goût très différent selon leur état c'est assez étonnant!
Ce constat légitime-t-il une note? Sans doute oui; car bientôt il faudra s'occuper de ces pierres dures totalement impropres à la consommation crus; mais pourtant délicieux après des heures de préparation harassante: les coings. A propos de pierres, n'existe-t-il pas une longue histoire des rêveries humaines méditant sur la transformation des matières comme par exemple celle visant à transformer la pierre en or? Voir par exemple à ce propos La recherche de l'absolu de Balzac.

Les Plans sur Bex

Le Grand Muveran depuis les Plans sur Bex
Invité pour un brunch aux Plans sur Bex suivi pour digérer d'une chasse aux bolets sur des pentes vertigineuses!
A propos et c'est encore une pub. le chalet peut être loué en allant sur ce site:
http://www.chalettanner.ch/

Pub!

La note précédente me rappelle que je peux aussi faire un peu de publicité pour des artistes. Par exemple les éditions Art & Fiction qui disposent d'une large panoplie de sites et de blogs pour faire connaître leurs travaux. Le meilleur point de départ est encore leur site:
http://www.artfiction.ch/
A signaler que j'avais consacré un entretien à leur activité sur:
http://www.art-en-jeu.ch/interviews/artfiction.html

arts plastiques

Aujourd'hui une note liée à mes activités habituelles: la visite d'expositions. Je suis passé à l'Espace Arlaud à Lausanne, il semblait désespérement vide de visiteurs, mais pas d'oeuvres d'art puisqu'il reçoit jusqu'au 16 septembre une présentation des activités du Fonds des arts plastiques de la ville de Lausanne de 2002 à 2006. L'exposition rend compte de toutes les activités de soutien aux arts plastiques de la cité lémanique au cours de la période mentionnée: achat d'oeuvre, application du pourcent culturel, soutien à des publications, atelier au Caire, dons. Une exhaustivité qui nuit un peu à la mise en valeur des oeuvres retenues qui sont pourtant de qualité et représentatives de l'activité artistique à Lausanne au cours de cette période.

Nuages bas

Technologie et changements

Nous sommes impliqués dans des changements technologiques rapides. C’est une banalité de le dire, mais prenons-nous vraiment la mesure de leurs conséquences. La photo numérique a modifié mes habitudes. Il y a 2 ou 3 ans encore le retour des vacances impliquait le rituel d’apporter ou d’envoyer mes films à développer. Selon la prolificité de la cuvée, la facture s’élevait à 100 ou 150 francs. Ensuite on montrait les tirages à ses proches et puis on les oubliait. Lorsque je les regarde, je me dis qu’il n’y a que peu de photos que je voudrais scanner pour les réactualiser. Maintenant je clique sur mon petit appareil numérique acheté il y 2 ans exactement sans me retenir en pensant au coût des tirages! et j’ai près de 1600 photos stockée sur mon ordinateur!. J’ai en principe abandonné les tirages papiers sauf exception; par contre la vision des photos sur ordinateur est beaucoup plus gratifiante et j’en place parfois quelques unes sur mon site:
http://www.art-en-jeu.ch/perso./blogphotos/blogphotos.html
et maintenant sur mon blog!

Livres sur les rayons

Les livres s’accumulent sur les rayons. Parfois je prends de bonnes résolutions et je me dis que je devrais débarrasser ceux dont je n’ai plus absolument besoin, mais les résultats sont minces, car je n’ai pas envie de m’en séparer. D’autres fois je me dis que je devrais commencer à les relire. Les résultats sont souvent mitigés aussi. Pourtant voilà que je prends la Mare au diable de George Sand et ce court récit m’accroche par son entrée en matière consacrée à la description d’une scène de la danse des morts de Holbein. Puis l’histoire commence simple, mais bien ficelée, assez moralisante, mais avec des vues très justes et bien écrites et le livre s’achève comme il a commencé de façon surprenante par une description sur près de 30 pages des traditions populaires de mariage.

Le temps

Le temps qui passe, celui qu'il fait. Les occupations qu'ils engendrent, exigent. Rapidité et caractère inexorable, le temps d'écrire, le temps de lire, de cueillir, d'acheter, de faire, de voyager, d'écouter, de donner!

Hundsrugg

Le bleu vert atteint des intensités de paroxysme estival par une température qui reste agréable. Une balade depuis le col de Jaun jusqu'au sommet du Hundsrügg à 2046m. La vue est splendide sur les Alpes bernoises d’un côté et et les Gastlosen de l’autre. Balthus assurément a parfaitement rendu les rochers et la lumière d’été de cette région dans sa peinture La Montagne !

Méandres et spirales

Méandres d’un fleuve, d’une rivière, mouvements des branches d’un arbre, la ligne droite n’est guère dans la nature. Réfléchissant aux méandres je passe peu à peu aux spirales. La spirale est un mouvement intérieur, un repli, alors que le méandre marque une avance indirecte certes, non droite, mais tout de même il signifie une volonté d’avancer alos que la spirale est plutôt le signe d’un retour sur soi. C’est un signe fondamental on le trouve dans l’art néolithique et dans l’art contemporain. C’est aussi un motif décoratif. La spirale a une force expressive singulière.

Potager

Loin d'être un passionné des cultures maraîchères, j'apprécie pourtant beaucoup de trouver quelques vivres dans mon jardin. La salade bien sûr, même si elle devient un peu dure maintenant, des carrottes, des poireaux, des haricots et bientôt quelques patates! Tout cela devient une excellente petite potée un peu sucrée avec des carrottes bien jaunes.

Pause estivale

Le rythme des activités expositives est assez amusant. Pour les expositions artistiques il y a des débuts de saison mai- juin, fin août- septembre, octobre, puis les choses suivent leur cours. Les expositions sont ouvertes, mais on n'en parle plus, c'est paradoxal! C'est lorsqu'elles sont ouvertes qu'elles devraient susciter des réactions, des écrits! En fait, elles sont expérience, passage plus ou moins obligé selon l'intensité de la publicité qui les entoure, mais ça s'arrête là.

Peinture

La peinture a quelque chose de magique. Déjà sous sa forme la plus triviale, celle que l'on emploie pour recouvrir une paroi, une planche. Il y a l'odeur, la consistance et ensuite la transformation l'effet sur la surface recouverte, une fois la couche séchée, brillante, lisse.

Antonioni

Mon but avec ce blog n'est pas de faire des nécrologies, hier on nous a beaucoup parlé de la mort d'Ingmar Bergman. Pour moi c'est un cinéaste qui me rappelle le gymnase, c'est-à-dire le début des années 1970 ou le catéchisme. Les projections de Bergman permettaient d'ouvrir des discussions!
Par contre Michelangelo Antonioni est le plus grand cinéaste, un homme de l'image, pas un homme de récits: Blow up et l'appareil photo par exemple. Dans tous ces films l'architecture, l'espace urbain ont une force extraordinaire comme dans la Notte ou bien dans ses derniers films. Il y a de nombreux trailers sur youtube et je viens de voir celui de Zabriskie Point, pour résumer: Pipilotti Rist lui doit tout et sans doute tous les vidéastes et tous les photographes contemporains lui sont très largement redevables d'une bonne partie de leurs idées.

Ombres

Ipod

Marcher en écoutant de la musique. Ecouter de la musique en conduisant. En fait comment écoute-t-on la musique? Qu'entend-on dans des situations différentes? En marchant c'est plutôt stimulant, on pense que cela ferme au monde, mais en réalité il me semble que j'entends davantage les autres bruits, l'eau, la route, le vent, des conversations. Dans le train aussi et là, c'est au point qu'il est vraiment difficile d'entendre la musique correctement, car le bruit du train et les conversations deviennent plus perceptibles. L'oreille devenant plus attentive tout s'entend!

Glacier du Trient, Fenetre d'Arpette

Depuis pas mal d'années je monte à la Fenêtre d'Arpette en partant du col de la Forclaz. Parfois au tout début de l'été, parfois en automne alors que les mélèzes sont jaunes. Cette année au milieu de l'été, il y avait beaucoup de randonneurs qui font le tour du Mont Blanc. C'est une ascension spectaculaire, plus de 1'000 mètres, une montée grandiose en suivant le glacier, rude aussi, mais la force des paysages est extraordinaire. Les rochers, les arbres et bien sûr le glacier. Là on passe au côté moins glorieux. Le paysage est toujours aussi beau, mais une grande partie de la surface du glacier se transforme en cascade et le recul en 20 ans est absolument saisissant, plusieurs centaines de mètres vraiment. Jusque vers 1990 on voyait de très nombreuses cordées qui suivaient des cours d'initiation à la marche sur la glace et le départ était beaucoup plus bas.
D'autres photos à voi sur mon site: http://www.art-en-jeu.ch/perso./trient/trient03.html

e-information

S'inscrire à des lettres d'information, rien de plus naturel. C'est un moyen de suivre une partie de l'actualité qui m'intéresse, celle des expositions artistiques. Rien à voir avec du spam, malheureusement il suffit de cesser d'ouvrir le courrier quelques jours pour que je me retrouve avec des dizaines de courriers non ouverts, sans parler des dizaines de courriels ouverts que je conserve en pensant qu'ils pourraient m'être utiles un jour!. Est-ce de la surinformation? sans doute et pourtant c'est aussi un moyen de rester au courant de l'actualité qui me concerne. Je constate d'ailleurs que les revues d'art deviennent de plus en plus des boîtes aux lettres ouvertes en somme. Elles reproduisent une quantité hallucinante de communiqués!
Finalement je préfère l'agenda de mon site http://www.art-en-jeu.ch où je peux consulter les sites des institutions qui m'intéressent pour connaître leur programme!

Près du col de la Croix

Marcher, retrouver, découvrir

Marcher sur un chemin connu, le parcourir régulièrement au cours de l'année, le retrouver. Adopter quelques nuances, quelques variations de cheminement, voir les mêmes endroits au cours des saisons. Ou alors partir à la découverte d'un nouveau chemin, d'un paysage différent. La tension entre la répétition et la nouveauté, les sensations peuvent être semblables par contre lorsqu'on apprécie le début d'une journée, le plein soleil ou bien le créspuscule.

Conférence de rédaction!

Il n'y a pas de conférence de rédaction dans un blog. C'est le bon vouloir, la fantaisie, les obsessions du moment de l'auteur qui décident du choix des sujets traités. On peut se demander dans le fond si ce n'est pas aussi le cas des médias traditionnels! Il y a quelques année on riait lorsque les journaux relançaient au creux de l'été la question des recherches sur le monstre du Loch Ness! Actuellement on ne parle plus du Loch Ness, par contre les loups et maintenant les ours sont devenus un sujet inépuisable et pas seulement au creux de l'été.
A propos d'ours et de cette vie sauvage qui devient de plus en plus proche de nous; je pourrais vous parler du très joli pic épeiche noir et blanc qui volète dans mon jardin depuis quelques jours en faisant beaucoup de bruit, vraiment comme dans un dessin animé! D'habitude je vois de grands pics verts qui ressemblent presque à des perroquets, mais ces jours est apparu ce petit pic noir et blanc très agité et déterminé qui se déplace à petits coups d'ailes saccadés.

Automne?

Les premiers chrysanthèmes sont en vente, très beaux d'ailleurs. Ils apportent les couleurs de la deuxième moitié de l'année. le jaune, l'orangé, le rouge et le violet. Les vivaces d'été vont vers la fin. Et il pleut...pas très inspiré aujourd'hui!

Confitures

En ce début d'été pluvieux la production de confitures me prend beaucoup de temps! il y a eu les framboises, très précoces cette année, puis les cassis pour la gelée. Hier j'ai coupé la rhubarbe, une plante étrange qui produit des feuilles immenses et dont les tiges ne donnent finalement qu'un peu de purée. Enfin cette fois j'en avais 800 grammes. Je les ai mélangés avec des groseilles et un peu de gingembre râpé. C'est amusant j'obtiens une confiture qui ressemble à de la confiture de fraise, mais qui a un goût tout différent.

Kokoschka et la musique

Aujourd'hui je me suis rendu au musée Jenisch à Vevey pour visiter l'exposition Kokoschka et la musique. Vous trouverez un compte rendu de cette exposition sur mon site www. art-en-jeu.ch.
L'une des oeuvres qui m'a le plus frappé dans cette exposition est un portrait d'Alma Mahler dont Kokoschka était alors amoureux. Un dessin extraordinaire. En fait il s'est beaucoup intéressé à l'impact de la musique sur le visage des gens. Quel indiscret! et quel observateur! tout près de ce dessin sont accrochées de grandes lithographies qui représentent toujours la même femme à différents moments d'un concert, c'est très impressionnant.
Je me souviens avoir vu Kokoscha de dos, il avait une tête et une carrure facilement reconnaissable, dans un concert au château de Chillon, vers 1970 sans doute. Il venait en voisin puisqu'il habitait à quelques centaines de mètres de ce monument. Mes parents me l'ont signalé, j'ignorais qui c'était et encore moins qu'il se livrait à ce genre d'observations lorsqu'il assistait à un concert!

Roses trémières

Depuis quelques jours les roses trémières s'ouvrent dans mon jardin. Ces fleurs qui ressemblent à des papiers chiffonnés sont fascinantes, à la fois délicates et robustes. Leur feuillage dévoré par la vermine, elles sont résistantes, on les voit pousser en bordure des chemins comme de la mauvaise herbe. Les miennes sont toutes roses, pourtant il me semble avoir utilisé des graines venant de plantes qui avaient d'autres couleurs! Elles font penser aux fleurs de papier qui ornent les rues et les maisons des villages lors de fêtes locales. Un aspect japonais, mais aussi indigène. Des tiges cassantes et creuses qui résistent assez bien aux orages quoique parfois on doive constater leur rupture!

Création d'un blog

Bonjour! Aujourd'hui je me lance dans la création d'un blog avec l'aide de Manuel. Merci!
J'ai déjà un site web http://www.art-en-jeu.ch
Ici j'envisage de tenir une chronique plus personnelle. Balades et voyages par exemple. Un site est-il plus sérieux qu'un blog? et les images peuvent-elles se substituer aux textes? Dans le fond les fonctions sont très proches. La différence réside surtout dans la facilité d'utilisation! L'organisation par contre est différente: le site offre une structure ramifiée avec une navigation alors que le blog repose sur l'accumulation de notes entassées chronologiquement. Il est interactif permet aux autres d'intervenir.