mardi 6 novembre 2007

Andreas Gursky

Les créations photographiques d’Andreas Gursky s’inscrivent dans ma mémoire. A priori j’ai des réserves face au point de vue omniscient, omnipotent adopté par l’artiste. Par ailleurs ses travaux exercent une réelle fascination et je suis étonné de constater comment ils demeurent inscrits dans ma mémoire beaucoup plus que d’autres photos que j’ai tendance à oublier très vite. L’exposition présentée actuellement au musée des beaux-arts de Bâle jusqu’au 24 février 2008 présente des lieux très diffférents répartis à travers le monde. Gursky allie observation, mise en évidence d’une activité d’un endroit de la planète extérieur ou intérieur et création. Recréation car on est évidemment loin d’une prise de vue instantanée dans ces onstructions très élaborées. Après une semaine je suis capable de me rappeler précisément de chacun des 24 tirages proposés dans l’exposition. Qu’il s’agisse des îles artificielles à Dubay, d’une vision incroyable de l’activité sur un circuit de formule 1, d’un champ d’asperges, des verrières d’une cathédrale, d’îlots invitant à des vacances de rêve ou encore d’une course de ski de fond en Engadine. Vous trouverez un article sur Gursky sur mon site www.art-en-jeu.ch.

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